Ah je suis le premier, bien fait de venir =) bon eh bien je me lance ^^
Le ciel est d'un bleu jamais vu.
Je me rends à l'école, quand quelque chose me frappe. Ce chemin, je le fais tous les jours, matin et soir. Ce chemin, rien ne le différencie des autres que mes camarades empruntent, si ce n'est cela.
Aujourd'hui, en allant à l'école, les yeux rivés au sol, les pensées tournées vers la soirée qui va des encore mettre années à arriver. Cette soirée sera certainement la plus inoubliable de toute ma vie! Ce soir, je fête mes dix ans, j'entre enfin dans l'"Age à deux chiffres"!
Ce matin, c'est différent. Je ne sais pas dire pourquoi, mais quelque chose cloche... Je ne l'aime pas cette journée, je sens qu'elle va mal se passer...
C'est l'hiver, mais le ciel est d'un bleu éblouissant et, je nep comprends as pourquoi, mais il fait chaud...trop chaud. Le ciel a du vouloir bénir cette journée en m'offrant un temps digne du plus beau jour d'été, ce qui m'emplie le coeur de joie rien qu'à l'idée de de voir le sourire mes amis et de mes professeurs quand j'arriverai à l'école dans quelques minutes, alors qu'ils me souhaiteront un "joyeux anniversaire".
Mais . Autoaujourd'hui, rien. Autour de moi, les mines sont maussades, brisées... Mes amis d'habitude si jovials sont aujourd'hui laids. La tristesse ruisselante et l'horreur dans leurs yeux ne me quittant pas les rends effrayants. Je n'ai qu'une seule envie, rentrer chez moi. En entrant en classe, je me sens mort, vidé de tout bonheur. Je me prépare à plonger dans un gouffre infini pour ne plus en ressortir.
Quand ma maitresse me regarde, des larmes coulent, voulant remplir la salle d'un torrent de souvenirs heureux et si tristes en même temps, tristes de par leur message. Je ne comprends vraiment pas ce qu'il se passe... Encore moins quand la maitresse se lève sans de snous parler a voix si douce, pour aller allumer la radio de son corps tremblant. Les premiers bruits émis par la machine me sont incompréhensibles, mais à priori ne le sont pour personne d'autre : tout le monde baisse la n'otête et personne se me regarder, pire, me répondre.
La cloche sonne enfin, je peux finalement rentrer chez moi. Cette journée n'aura pas été si bien que je le pensais...mais j'ai hâte d'être chez moi, de déballer les cadeaux que ma mère m'a acheté, elle qui vit seule avec moi depuis plusieurs années déjà. Tiens, ce même sentiment d'appréhension m'envahit, j'ai à nouveau l'impression que quelque chose ne va pas, à l'école comme chez moi. Oui, c'est ça, c'est en moi que ça ne va pas! Réjouit par cette idée, je me dépêche de plus en plus, mes pas s'accélèrent.
J'arrive enfin dans ma rue! J'apperçois ma maison. Tiens, il y a beaucoup de voitures devant aujourd'hui, ma mère doit avoir invité ses collègues pour mon anniversaire!
En arrivant devant, quelque chose me saisit, je pleure, mais je ne sais pas pourquoi, des hommes m'attrapent, me disent de ne pas y aller, mais je ne me contrôle plus, je les frappe, les pousse, les mords cèdenjusqu'à ce qu'ils t et me lachent. Je me précipite dans la maison, arrachant les bandes jaunes sur la porte béante et crie après ma mère. Je ne la trouve nulle part... Mes larmes ne s'arrêtent plus de souiller mon visage alors que je me rapproche de la cuisine, anxieux à l'idée de ce qu'il pourrait y avoir. Je n'ose y aller, mais quelque chose m'y pousse, certainement que mon inconscient espère que tout cela n'est qu'une mise en scène orchestrée par ma mère pour me faire une surprise monstrueuse.
Je me bloque contre le mur de la cuisine, et vomis.
Sur le sol, un gâteau. Sur le gâteau, dix bougies. Mon gâteau préféré, chocolat, fraise et chantilly.
A côté, ma mère, le couteau devant couper les parts dans la poitrine, nue, le visage déchiré par la peur.
A côté, un homme que je n'ai jamais vu, nu également, tenant un révolver dans la main, allongé sur ma mère, un trou sur le côté de la tête.
Je me rue hors de cette pièce, le couteau à la main, dirigé par la douleur et la rage, ne comprenant pas ce que je fais. J'arrive dans la chambre de ma mère, y prends une photo de nous et m'enfuis de chez moi.
Dehors, le ciel s'assombrit de lui-même, sa bénédiction me quitte, laissant place à sa miséricorde... Mon bras se lève contre ma volonté, le ciel est du noir le plus sombre jamais vu.